Observatoire Agricole de la Biodiversité

L’Observatoire Agricole de la Biodiversité est un programme national mis en place par le Muséum National d’Histoire Naturel. Le principe de ce programme, comme son nom l’indique, est d’observer la biodiversité en milieu agricole à l’aide de protocoles simples et standardisés. Les faibles connaissances sur la biodiversité en milieu agricole, et plus particulièrement sur les insectes, a été le point motivant pour développer cette démarche. Car oui le milieu agricole est riche en insectes.

Les objectifs de cette démarche sont :

- Acquérir des connaissances de la biodiversité en milieu agricole,

- Evaluer l’évolution de la biodiversité au cours du temps et les relations existantes entre la biodiversité et les pratiques agricoles,

- Définir l’impact des pratiques agricoles et des éléments fixes sur différents groupes faunistiques,

- Impliquer les acteurs du monde agricole et leur faire prendre conscience de la présence de biodiversité sur les terres agricoles,

- Faire valoir le rôle des agriculteurs dans la préservation de la biodiversité auprès de la société,

- Favoriser le changement volontaire des exploitations,

- Créer une base de données à l’échelle nationale.

Le document de travail « Observatoire de la Biodiversité en milieu agricole », mis à disposition par le Muséum National d’Histoire Naturel, comprend pour les 4 protocoles : une fiche protocole, une fiche d’identification et une fiche de terrain.

Agrifaune76 s’est engagé dans l’Observatoire de la Biodiversité en milieu agricole afin d’acquérir des données sur la richesse faunistique des aménagements mis en place. Le but est de déterminer l’intérêt faunistique que présentent ces éléments fixes.

7 protocoles ont été mis en place sur 3 fermes pilotes d’Agrifaune 76

Les 4 protocoles issus de l’Observatoire de la Biodiversité en milieu agricole du MNHN

OMG obser1

OMG obser2

D’un point de vue agronomique, les insectes ont un rôle non négligeable. Les vers de terre participent au bon état écologique, physique et chimique des sols, les insectes volants que sont les papillons, abeilles et syrphes contribuent à la pollinisation et les syrphes et carabes œuvrent pour la lutte biologique (c’est-à-dire la lutte contre les ravageurs de culture). Ces insectes, qualifiés d’auxiliaires de culture, ont un rôle positif dans les systèmes agricoles.

Ce sujet, à l’interface entre l’agronomie et l’écologie, vise donc à démontrer l’intérêt des éléments du paysage, véritables réservoirs d’insectes auxiliaires, pour l’agriculture.